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Équitation western
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Par PetiteLily

PetiteLily

Quelle place occupe la technique dans votre vie ?


Bonsoir,

Je me demandais à quel point vous améliorer à cheval était important pour vous ? (je parle purement de techniques équestres, pas que la relation ne soit pas importante, seulement il ne s'agit pas de ce dont j'avais envie de parler avec vous ce soir). Quelle place occupe la technique dans votre vie et pourquoi ?

En lisant les archives du site, j'ai trouvé quelques complaintes par rapport au faible niveau des entraîneurs au Québec et même du faible niveau de l'équitation western en général au Québec. Au départ je pensais il s'agissait sans doute de cas isolés parce que lorsque je regarde les provinciaux en performance western, je trouve que nous avons de bons cavaliers et de bons chevaux.

Pourtant j'ai réfléchi pas mal et je suis arrivée à la conclusion que c'est peut être par choix. Certains préfèrent peut-être avoir, par exemple, leur diplôme de cavalier ou d'instructeur/entraîneur au plus vite et ne mettent pas l'accent sur la technique.

Qu'en pensez-vous ? Avez-vous déjà constaté la même chose ? Quelle place occupe la technique dans votre vie ? Quelle importance lui accordez-vous ?

Par DunDiluted

DunDiluted
super bon sujet! Je suis d'accord pour dire que beaucoup veulent obtenir leurs brevets de cavalier pour la mauvaise raison (pouvoir se la péter et dire aux autres qu'ils sont des cavaliers expérimentés). ça étudie et pratique juste assez pour passer le test. Après l'obtention du certificat, ils ne continuent pas leur apprentissage. Pourtant l'équitation c'est tellement plus qu'un certificat. Il faut avoir une soif de connaissance et continuer sans relâche à poser des question, remettre en question notre savoir, relire nos notes, se faire coacher, se fixer un but plus élevé, etc. Quand on a le soucis de vouloir bien monter, la recherche perpétuelle de nouvelles connaissances vient toute seule. Et c'est avec passion et plaisir que ça se fait, ce n'est pas comme aller à l'école où il faut apprendre des trucs qui ne nous intéressent pas. Quand les chevaux nous passionnent, la technique est plaisante à apprendre et à perfectionner, il me semble. Mais les brevets de cavalier, j'ai trouvé, est simplement une bonne base solide, c'est tout. Ils assurent que nous avons l'éducation nécessaire pour avoir un cheval chez soi, lui prodiguer les bons soins et monter de la bonne manière. Comme il est même écrit en préface, ces brevets devraient être obtenus par tout le monde qui montent à cheval, tout le monde! Le cavalier 4 je vois ça comme l'école primaire, on a tout ce qu'il faut pour lire, écrire, calculer, bien s'exprimer et partir dans la vie si on le voudrais, mais il y a tellement plus que ça à savoir par après! Peut-être que certains ignorent qu'il y a encore des choses à apprendre même après le cavalier 4? C'est sûrement parce que j'ai plus une mentalité classique que je pense ça, mais l'équitation ce n'est jamais fini selon moi, et même un cheval, il n'est jamais «fini» au niveau de son éducation. Pour moi la technique c'est super important, mais c'est sûrement parce que je rêve de dressage de haute école depuis toujours, mes buts sont donc très élevés. Si, comme d'autres, mon but serait juste de partir en rando entre amis la fin de semaine, alors sûrement que comme ces gens, je n'attacherais pas autant d'importance à avoir une assiette parfaite avec des aides demandées parfaitement en tout temps (la technique, quoi). Finalement, si juste être randonneur est notre objectif, c'est correct d'avoir juste la note de passage du cavalier 4. Mais quand on veut enseigner l'équitation et avoir son brevet d'instructeur/entraîneur, il me semble que l'on devrait naturellement être une personne qui aime perfectionner sa façon de monter? Bref, nous ne sommes pas toutes des crazy horse ladies qui ne font que parler cheval ahah! Moi je le suis lol, mais je comprend aussi ceux qui ont une vie autre que les chevaux et qui ne veulent pas nécessairement remplir tout l'espace libre de leur disque dur mental avec des trucs de chevaux, alors ils sont moins «technique»

Par Darling

Darling
C'est drôle j'ai eu la même prise de conscience cette semaine.

Personnellement je trouve que c'est honteux (je m'excuse si j'en choque quelques uns) de voir que des instructeurs et entraîneurs ne veulent que le diplôme et le plus vite possible. Ce qui me dérange c'est que je vois les instructeurs et les entraîneurs comme des enseignants et des pédagogues. Et lorsqu'ils n'ont pas d'éthique de travail, de soif de connaissance et de perfectionnement, je me demande ce qu'ils vont transmettre à la prochaine génération de cavaliers. Après tout on ne peut enseigner que ce que l'on connaît et maîtrise. C'est très très triste je trouve. Je pense, comme DunDiluted, que lorsque l'on est passionné cela se fait avec plaisir.

Par contre, comme DunDiluted, si on parle de cavalier de loisir qui n'enseigne pas et n'a pas l'intention de le faire, je comprends très bien que la recherche de la technique soit moins présente et c'est correct aussi. C'est une situation bien différente.

Par Meryleen

Meryleen
Pour ma part c'est facile à répondre, la technique occupe presque toute la place dans ma passion pour l'équitation Je rêve de devenir une cavalière professionnelle (rassurez-vous, j'ai encore pas mal de croûtes à manger avant de me rendre là hihi!) et malgré que j'adore passer du temps avec mes chevaux, jouer avec eux, me balader en pleine nature, ce qui me fait tripper le plus est réellement l'aspect technique de l'équitation.

Je suis d'accord avec ce que tu dis DunDiluted, que le contenu des cavaliers (par exemple 1 à 4 dans le cas des cavaliers western) devraient être connu de tous les cavaliers, par contre je ne crois pas que tout cavalier devrait nécessairement obtenir les diplômes, je connais d'excellents cavaliers qui n'ont pas obtenu les certifications mais qui pourtant en connaissent beaucoup plus long que ce que les examens de cavalier demandent

Finalement pour ma part la bonne technique s'obtient en montant toutes sortes de chevaux, en commençant par des chevaux d'expérience et en finissant par de jeunes chevaux inexpérimentés. Car oui on peut sembler un très bon cavalier avec une excellente technique lorsqu'on monte un cheval d'expérience qui sait déjà tout, mais c'est lorsqu'on met les fesses sur un cheval qui ne connaît rien qu'on réalise qu'il y a parfois des failles dans nos techniques

Par Alie

Alie
J'aime aussi beaucoup le côté technique de l'équitation. Je suis dans une écurie très axée sur la randonnée et la majorité des gens ne comprennent pas que, parfois, j'ai envie de monter en manège au lieu de partir en trail. J'ai suivi des cours plusieurs années, sans vouloir passer mes cavaliers. J'ai vu donc surtout l'aspect pratique, en selle. J'aurais pu, ce n'est pas que j'avais une mauvaise coach, c'était mon choix.
Je n'ai pas appris la théorie dans les livres de cavaliers, mais par moi-même dans les livres et sur internet. En passant, je crois que ce qu'il y a d'écrit dans les livres des cavaliers mérite d'être pris avec des pincettes. Certaines choses ne changent pas, mais d'autres évoluent... Comme les examens sont basés là-dessus, il faut apprendre ce qui est dans le livre et ne pas en déroger. (exemple, la génétique des couleurs de robe, un sujet qui me passionne, mais qui est totalement à côté de la plaque dans la théorie des cavaliers). Voilà pourquoi je n'ai aucune envie de passer mes cavaliers, même si j'ai feuilleté les livres à quelques reprises.
Bref, je me suis éloignée du sujet, mais tout ça pour dire que côté pratique/technique j'avais débuté l'équivalent de mon cavalier 4, sans le maîtriser totalement. Je suis en pause de cours depuis quelques années, avoir un cheval gruge le budget disons... mais je reconnais totalement avoir besoin d'une mise à jour. Je pratique quand même mes techniques, j'ai la chance d'avoir une jument qui connait ses manœuvres et qui pardonne les erreurs. J'ai délaissé le côté technique au début quand je l'ai eu pour me concentrer sur le côté "ressenti", améliorer ma relation avec elle. Je montais rarement au début, mais quand je monte, je veux bien le faire.
Je considère qu'un bon propriétaire devrait au minimum avoir des connaissances techniques suffisantes pour avoir une bonne assiette, une utilisation correcte des mains et une connaissance générale des maladies et des soins à apporter à un cheval. Pour un entraîneur, je pense qu'il va de soi qu'il suive des formations régulièrement et qu'il se tienne à jour... pas pour garder son titre, mais pour le mériter !

Par RedPhoenix

RedPhoenix
C'est sûr que si nous parlons niveau compétitions, ça dépend. Je trouve qu'en classique, nous sommes assez avancés, avec de bon éleveurs et de bon cavaliers/entraineurs. En western, je trouve qu'il manque encore de développement et on recule si le centre équestre de Blainville ferme. Aux États, ils peuvent faire environ 40 classes dans une fin de semaine et plus. Nous le max c'est environ 30, 32 si on compte le reining et nous avons moins de sous-disciplines qu'aux États. Le niveau des chevaux est quand même bon. Par contre, ce que j'aime par chez nous, c'est qu'il y a un peu plus de diversité, pas beaucoup, mais ce ne sont pas tous des gros QH ou PH. On laque un peut d'entraineurs professionnels.

Pour ce qui est du passage des cavaliers, c'est tellement frustrant de voir des personnes se venter d'être à tel niveau, mais dès que tu leur passes un cheval, ils ne sont pas capables de le contrôler, car se n'est pas un cheval à piton.

Par Shawleen

Shawleen
La technique c'est peut etre 50% pour moi (peut être moins), j'aime beaucoup ca mais l'importance que ca a est assez faible au final.

Les cavaliers,... ouff j'en aurais a dire. Je suis d'accord qu'un bon niveau devrait être acquis par tout les cavaliers et donc oui être capable d'exécuter les manoeuvres cavalier 4. Mais le certificat comme tel sérieusement c'est inutile pour la plupart des gens. Et les niveaux entraineur .. hum est ce que la FEQ sait que entraineur ne veut pas dire "savoir monter un cheval déjà entrainer" ? Parce que il n'y a aucune exigence d'entrainement comme tel dans le programme au final ... ou de monter une variété de chevaux. Je crois qu'au niveau instructeur c'est un peu mieu (car la ils font des évaluations de coaching, congrad' vous avez compris c'est quoi la job d'un instructeur !). Mais un instructeur qui n'est pas entraineur ... il va faire quoi pour aider ses élèves avec leur propre chevaux qui manque d'entrainement ? Sans compter le gros manque de notion au sol dans le monde équestre ... on fini avec des chevaux A1 en selle mais ingérable au sol ! Un minimum de notion au sol devrait être inculter minimalement aux entraineurs.

A mon avis le coté entraineur/instructeur est a revoir, l'un ne vient pas sans l'autre de tout facon il me semble ! C'est donner des papiers qui veulent rien dire rendu la.