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Équitation classique
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Par Haïza

Haïza

revenir a la base


Bon voila j'ai peut une petite montee de lait... mais je vois beaucoup de video avec des cavaliers qui monte des chevaux avec um manque flagrant d'impulsion, un cheval qui ne repond pas comme il faut au aides... et souvent on croit que tout les mouvements lateraux et les grande techniques vont finir par regler ca... j'ai l'impression que bien des gens sont trop pressé et oublie bien souvent la base... que meme rendu a du niveau 4 ou intermediaire ou grand prix on doit revenir a la base... faire des cercles, garder le cheval droit et en avant. Muscler son cheval droit , s' assurer d'avoir un cheval fort dans son dos avant de trotter assis.
Voila cetait mon opinion!

Par Mélissa

Mélissa
Bien d'accord avec toi!

Je corresponds un peu à ta description... Bien que n'ayant pas une très grande expérience, j'ai acheté un cheval de niveau PSG il y a bientôt un an et demi, et j'ai commencé à travailler (et donc m'entraîner) pour une cavalière de Grand Prix il y a presque un an. À ce moment, j'avais été habituée à travailler sur divers mouvements latéraux.

Devinez ce que j'ai fait pendant les 6 premiers mois après être déménagée chez ma nouvelle entraîneure (à vrai dire, c'est mon employeur)? QUE des lignes droites. Ok, j'avoue, après 1 mois, j'avais le droit à une serpentine au pas et au trot. Et malgré tout ce temps, bien que ce fut extrêmement bénéfique puisque ça a littéralement tout changé dans ma façon de monter (ma position en premier lieu), bien que je sois encore très loin de la perfection!

Il y a très peu d'instructeurs/entraîneurs au Québec qui peuvent enseigner une vraie bonne position (on voit clairement en regardant les meilleurs cavaliers FEI que leur position n'a rien à voir à la nôtre, surtout au niveau de la façon de s'asseoir) puisque très très peu ont cette position eux-mêmes... et bien peu sont capables de voir ces subtilités qui font toute la différence... Alors chacun fait au mieux de ses connaissances et bien évidemment, essaient de faire le mieux pour leurs élèves. J'imagine que dans le meilleur des mondes, il faudrait que ce désir de retourner aux bases vienne des clients en eux-mêmes puisque c'est "totché" à imposer de la part d'un entraîneur/instructeur...

Par Haïza

Haïza
Ben dit!

Par Miss_Fey

Miss_Fey
Je suis d'accord avec vous, mais pas seulement en classique. En western aussi. Ici, les chevaux sont débourrés jeunes pour les futurités comme nos voisins du sud. Malheureusement, ils sont retirés des show très tôt (6-7-8 ans) pour cause de boiteries dans les jarrets. Pourquoi, quand je regarde les américains, leurs chevaux performant très bien jusqu'à 15-16ans? Le double! On dit que nos entraîneurs valent autant, mais peut-être a-t-on encore beaucoup à apprendre sur leurs méthodes d'entraînement et de soins des poulains. Je vois aussi des gens qui s'improvisent reiners ou cavaliers de plaisance, mais qui ne savent même pas comment y arriver. Je veux aller en plaisance, j'ai entamé l'entraînement de base, mais pour plus haut, pour éviter d'avoir un cheval "amorphe" ou blasé, je veux me faire encadré par un pro. Je sais qu'il me retournera aux bases lui aussi.

Bref, moi aussi, parfois, le monde équestre me décourage au Québec.

Par phoenix

phoenix
Je montes depuis des lunes mais j'ai arrêté pour un long moment depuis que j'ai acheter ma jument je reviens au monde des chevaux plus sérieusement. Okay so ma jument est pas facile ( rien de dangeureux) mais elle est pas jeune et a pas eu d'entraînement sérieux dans sa vie, okay c'est une princesse ( personnelement j'adore cela d'elle) mais le nombre d'entraîneurs ( même des gens très aimé en générale) qui m'ont dit de lui mettre des rênes allemandes, de prendre dans mes mains de baisser mes mains pour qu'elle descende sa tête etc... etc... Je n'ai dans les 2 ans que j'ai ma jument jamais entendu quelqu'un me dire : des jambes ... envoi la avant et pourtant quand je regarde des vidéo de moi à cheval ce que je vois c'est qu'elle n'est pas de l'avant. Faut dire que une fois assise dessus au trot et au gallop on a vraiment l'impression qu'elle s'utilise. J'apprend lentement à sentir la différence mais je peux dire que je n'ai pas encore trouver quelqu'un pour m'aider au sol qui me parlera pas de son port de tête.
Par ce que j'ai été entraîner il y a des années et des années dans l'école qui voulait qu'un cheval ne peut rien faire sans se porter vers l'avant en équilibre c'est cela qui plus important pour moi que le port de tête. Je trouve cela triste de voir tous les chevaux encapuchonner que l'on voit sur le web et dans les compétitions.

Par noufra

noufra
Je trouve aussi qu'on se concentre beaucoup plus sur le résultat apparent dans l'immédiat que sur la démarche pour un résultat durable et efficace... Cela fait plus d'une dizaine d'années que je monte et je ne compte pas les fois où j'ai eu l'impression de tomber de haut après avoir essayé autre chose ou changer de coach. Je trouve qu'en classique, les coachs que j'ai connu passait par beaucoup de "raccourcis". Tirer dans la bouche pour obtenir un port de tête, mais ni l'impulsion, ni le dos, ni l'engagement des postérieurs n'étaient à considérer... Tant que le cheval avait la tête bien placeé! Parce que visuellement, c'est là que c'est esthétique au premier coup d’œil. Par chance, j'ai rencontré une excellente coach qui m'a suivi pendant plusieurs années et qui a mit l'emphase sur ma position et son influence sur le cheval. J'ai appris à reconnaître un cheval qui travaille avec son dos et qui est sur la main et surtout, j'ai appris à amener le cheval à ce résultat. Après, j'ai travaillé la tête, mais dans une perspective d'ensemble. J'avais enfin tout le cheval placé, pas un dos creux, une encolure ronde et un cheval derrière le mors...

Ensuite, avec ma nouvelle jument, j'ai fait une transition au western, et maudit que j'ai trouvé qu'il y avait un laisser-aller au niveau de la position, de l'action des mains et des jambes. On me parlait de "scier la bouche" du cheval, de donner un coup sec dans la bouche du cheval s'il n'écoute pas la demande d'arrêt.. Eeeeeuuh non!? Je peux vous dire que j'ai changé de coach assez vite! Personne ne me parlait de position alors que mon adaptation à la selle western est passée par une phase fort peu gracieuse à ce niveau-là.. Encore une fois, on privilégiait un résultat immédiat sans aucun intérêt pour le bien-être du cheval. C'était un résultat immédiat obtenu par la contrainte. Désolée mais pour moi la beauté de l'équitation réside dans la collaboration, l'harmonie entre le cheval et le cavalier! J'ai opté pendant un temps sur le travail seule, avec mes livres, mes vidéos et mon expérience. Mais je ne sais pas tout et ayant une jument particulièrement sensible, j'ai heurté un mur et je n'ai pas la prétention de pouvoir tout résoudre. J'ai donc recommencer les recherches pour un coach en plaisance et j'ai trouvé la perle rare. Un coach qui me parle de jambes (ça c'est rare! pour une demande autre que "coup de talon!"), d'assiette, d'impulsion, d'attitude du cheval (collaborant, attentif et détendu au travail), le bonheur quoi! Depuis plus d'un an, je le vois beaucoup moins (surtout que je ne peux pas monter parce que je suis blessée), mais avant ma blessure, je travaillais par moi-même quelques temps et il revenait pour un suivi ou bien lorsque le besoin se présentait.

Bref, il existe d'excellents coachs au Québec. Leur compétence, à mes yeux, réside principalement dans le fait qu'ils se remettent en question et qu'ils écoutent le cheval. Mon coach n'hésitais pas à monter lorsque j'étais confrontée à une difficulté que je n'arrivais vraiment pas à corriger pour "feeler" le cheval et ajuster ce qu'il me demandait de faire. Il y a la théorie, mais l'équitation implique un autre être vivant et donc on ne peut pas toujours être "by the book", il faut savoir s'adapter. Je crois que cela manque beaucoup ici, on veut le résultat le plus rapide et le plus facilement pour enseigner à un maximum d'élèves et avoir des résultats immédiats... Mais il faut prendre le temps!

Par Augod

Augod
Je suis en contact depuis peu avec la USLF (united states lipizzan federation) et c est un monde completement different, des gens qui ne parlent pas de compétitions, mais bien de technique, des gens qui commencent leurs chevaux tres tard (4ans et plus, souvent les chevaux ne sont pas mont. avant 7-8 ans)

Ca me fait tripper de les voir aller, de voir comment ils se supportent entre eux et qu'ils s'organisent faire venir des entraineurs de Vienne, c est vraiment trippant. Pas le genre de monde fixés sur le résultat rapide que j'ai connu. Donc les bases et la philosophie derriere c'est vraiment trippant.