Ma fête et Pâques
- par Allie
[ FAIT VÉCU ] Avant qu'Allie ne soit proche de notre maison, nous devions faire une heure de route pour enfin arriver à destination. Elle était en pension là-bas, car nous voulions la faire dresser. Je crois que tous n'iraient pas voir leur cheval sept jours par semaine quand il y a école. Alors, nous allions la voir seulement une fois par semaine. La propriétaire en avait fini depuis un moment de la dresser, mais aucune écurie proche de la maison ne nous intéressait. Le 15 mai passé, le contrat serait terminé. Nous étions proches du mois de février quand mon grand-père nous a appelés pour nous dire qu'un monsieur bien connu du coin avait une écurie et cherchait des pensionnaires! Bien sûr, nous y sommes allés et nous avons été emballés par cette petite écurie neuve, proche et propre. Voilà ce qu'il nous fallait. Mais nous devions attendre près de trois mois avant d'y amener Allie. En plus, cette année était spéciale, car le jour de Pâques était aussi celui de ma fête. Aucune petite fête entre amis n'aurait donc lieu.
Deux mois sont passés...
Lors d'un souper, mon père et moi avons parlé d'amener Allie, mais mon père a fini par me dire : « Désolé, mais elle devra attendre. » J'aurais aimé cela, mais ce n'était pas grave.
Un mois est passé...
Le 4 avril, la dame m'a dit que la semaine suivante, je pourrais avoir un cours, mais en randonnée. J'étais toute contente, mon premier cours! La semaine après a été dure, car c'était celles des examens. Elle a passé vite, mais pas assez. J'avais hâte au 11, car j'avais mon cours et, le jour d'après, c'était ma fête.
Enfin le 11, à l'approche de l'écurie, j'ai remarqué que la remorque était sortie, alors je me suis dit que Miss, sa plus belle jument de reining, était vendue! À l'écurie, j'ai donc demandé si Miss allait partir. On m'a répondu qu'elle n'allait pas partir. J'ai commencé à réfléchir quand ma mère m'a dit : « Maryse, tu n'a pas demandé qui allait partir?» C'est là que j'ai compris que c'était Allie qui allait rentrer à la maison! Je lui ai sauté au cou en pleurant. Ma mère m'a prit dans ses bras et m'a dit : « Tu ne m'as pas dit ce que tu voulais pour ta fête cette année. Alors ai-je bien fait? » Je n'ai même pas eu besoin de lui répondre. Elle était contente de son coup monté!
Note : Si des opinions sont émises dans ce texte, elles ne reflètent pas nécessairement les opinions de poneyxpress.com.
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