Passion perdue

- par mimi1515

Texte par mimi1515

[ FAIT VÉCU ] Je n'avais que sept ans encore qu'une jolie pouliche alezane est venue au monde dans notre écurie. Nous l'avons appelée Myrika. Dans ce temps-là, nous n'avions que trois chevaux en comptant notre nouveau-née. Je n'aimais pas vraiment ces bêtes-là, en fait, j'en avais peur. Mon père me disait sans cesse que je n'avais rien à craindre et il me prenait dans ses bras et m'emmenait les flatter avec lui.

Le jour où Myrika est née, mon père m'a dit que c'était ma pouliche à moi. J'ai regardé Myrika, je l'ai tellement trouvée petite, mignonne, que je n'ai pas eu le choix. J'ai dû mettre ma peur de côté et j'ai sauté dans les bras de mon père pour le remercier.

Tous les jours, je suis allée voir ma pouliche dans l'enclos. J'ai joué, je l'ai brossée et encore brossée, j'ai couru avec elle des heures et des heures. C'était ma meilleure amie. Il n'y a pas un jour que je n'allais pas la voir. Je l'adorais plus que tout au monde. Nous avons grandi ensemble.

Puis lorsqu'elle a eu six ans, elle s'est mise à boiter, nous avons dû la vendre, car mon père m'a dit qu'on ne pouvait plus rien faire pour elle. Que tout était perdu. Nous sommes allés voir des spécialistes, des vétérinaires et des maréchaux-ferrants, et personne n'a été capable de faire quelque chose... Comme les histoires qui finissent bien n'existent pas, à part dans les contes de fées, j'ai perdu ma meilleure amie. Je ne pouvais pas faire grand-chose, je n'avais que 13 ans lorsqu'elle est partie. Qui aurait écouté une gamine sans argent, c'était une discussion d'adultes, et ils en ont décidé ainsi...

Cette grande passion des chevaux qui est apparue à l'intérieur de moi dès que Myrika est née, est disparue du jour au lendemain quand elle est partie. J'ai eu tellement de peine à l'idée de la perdre. J'ai pleuré toutes les larmes de mon corps.

Depuis, nous avons eu beaucoup d'autres chevaux, nous en avons vendus et rachetés, mais ça n'a jamais plus été pareil, Myrika était ma première vraie jument. Je m'étais attachée à elle, et je l'ai perdue. Ma passion pour les chevaux est encore là, mais je ne suis pas aussi passionnée. Je ne passe plus vraiment mes journées avec eux. Je vais les voir mais...

Je ne vous souhaite jamais de perdre votre premier cheval, car dès que nous le perdons, il n'y a rien de pareil...

Note : Si des opinions sont émises dans ce texte, elles ne reflètent pas nécessairement les opinions de poneyxpress.com.

Par Shawleen

Shawleen
C'est tellement triste ... je me suis retenue pour pas pleurer, car quand je lis ca et que j'imagine que ca m'arrive, j'ai vraiment envis de pleurer, si cela m'arriverait pour vrai que sait pas ce que je ferais ..

Par PassBalsa

PassBalsa
Waow , c'est triste........et tu ne l'a jamais retrouvée ?

Par murano

murano
Ta bien raison, moi j'ai vendu le premier cheval que j'ai dompter et ca jamais ete pareil avec les autres chevaux, je n'ai jamais retrouver cette compliciter. Mais je crois que c'est ma faute car les autres chevaux je les choisisaient pour d'autre raison, au lieu de vouloir un compagnon a aimer je voulais performer en une discipline mais j'oubliais le sens premier d'une relation avec un cheval (d'abord l'amitier)!

Par *saratata*

*saratata*
C'est tellement dur ce genre de situation. J'ai travaillé dans un Ranch de location moi, et je suis tombée amoureuse d'un cheval. Il s'appelait Jack. Il était tout noir et tout mignon. Un jour il a fait une colique, il s'en ai sorti. Sauf qu'au Ranch où j'allais, c'était pas les meilleures conditions de vie, à vrai dire je me demande ce que je faisais là, tout ça pour dire qu'il ne mangeait pas du bon foin. Quelques semaines plus tard, il lui manquait des bouts de la langue, je ne sais pas comment il s'y est prit,mais c'est ce qui s'est passé.Donc encore maigre de sa colique qui avait vraiment été violente, il ne mangeait plus vu que sa bouche le faisait souffrir.

Par le manque de nutrition, il s'est mis à boiter. J'ai demandé à mon "boss" si je pouvais l'acheter, je voulais tellement le sauver de là, j'aurais tout fais pour cet animal. C'était l'amour de ma vie.

Donc, 3 semaines après lui avoir demandé, j'ai soigné la gourme de mon petits Jack, je lui ai fais des pultices ( je sais pas si ca s'écrit comme ça) Bref, j'en ai pris soin comme je pouvais car il n'arrêtais pas d'avoir tout plein de bobos.
La semaine d'après, sans me le dire, mon "boss" l'a envoyé à l'abattoir..Mon coeur l'a suivit. Depuis ce jour, ma passion s'est quelque peu envolée avec le cheval.
En ce moment j'ai mon cheval Empire, mais, je ne l'aime pas 1/8 de comment j'ai pu aimer Jack. Ça fait 2 ans, 9 mois et 11 jours qu'il n'est plus avec moi, et je pleure encore car il me manque.

Je comprend d'une façon différente, parfaitement ce que tu vis...

Par mimi1515

mimi1515
C'est vraiment triste ton histoire avec Jack. Je te trouve très courageuse Saratata. Moi aussi, j'ai eu des chevaux qui ont terminé à l'abatoir. C'est tellement triste. Moi c'est rendu que je ne m'attache plus vraiment au chevaux maintenant. Mon cheval que j'ai maintenant s'appelle Flame. Je l'aime beaucoup, mais entre toi et moi, on s'entend que si demain matin on le vend. Ça me dérangera pas vraiment, enfin peut-être un peu, mais je ne pleurai pas comme j'ai pleuré avec ma première jument parce que je ne suis pas aussi attaché à lui qu'à ma jument et je n'ai pas la même complicité...

Par *saratata*

*saratata*
Moi aussi c'est la même chose pour mon cheval en ce moment. J'ai été le chercher à 6 heures de chez moi car j'avais du m'en défaire, mais de l'avoir loin de moi j'ai remarqué que, j'allais pas mourir, c'était pas si pire, comparé à la peine que j'éprouve encore pour Jack. Bref, on est courageuse! Et à tous ceux que ça arrive, restez fortes, même si c'Est vraiment pénible